29 mai 2015

Ceci est une toile

D'ordinaire, je reste assez imperméable aux sorties de patrons des marques indépendantes car je n'ai pas la morphologie "cible" et rien ne m'agace plus que d'avoir à faire des ajustements sur un patron "pochette". Je ne vois pas l'intérêt de payer plus cher un patron que je dois largement retoucher.

Récemment, je me suis intéressée de plus prés à la marque Sewaholic, après avoir découvert que c'est une marque canadienne de patrons qui cible les morphologies en "poire" ( terme peu élégant je vous l'accorde, mais au moins, on voit tout de suite de quoi l'on parle ).

Du coup, j'avais déjà précisé dans un autre article que j'avais voulu testé la Davie dress ( un modèle en jersey, on limite donc les risques de foirer complètement le vêtement car le tissu est extensible ). Le test est validé mais je n'ai pas encore de photo portée ( faute à la météo ). En étudiant ce patron, je me suis aperçue que le tableau des mesures de Sewaholic correspond quasi parfaitement à mes mensurations, et ça, c'est suffisamment exceptionnel pour être souligné.

Attention, cet article n'est pas sponsorisé.

Donc, étant fan de chemises, j'ai voulu testé le modèle Granville. J'ai superposé par curiosité mon patron de la Granville avec mes autres patrons de chemise pour lesquels j'ai dû faire des ajustements ( Burda et Simplicity ). Et là, je n'ai pas eu autant de chance que Biquette, ça ne "matche" pas du tout on voit clairement que la courbe des hanches de la Granville est bien plus importante, la taille est plus fine et les épaules aussi. Les emmanchures aussi sont différentes. Je me suis dit : "Bingo, allons y gaiement".

J'ai donc choisi pour diminuer mon stock de tissus faire une toile un coupon de coton fin acheté 2 euros il y a quelques années à toto Lille au poids. Ce compon présentait des défauts de coloration, un côté étant plus clair, et il était jeté : les lignes des carreaux faisant plutôt des vagues. En plus, la petite taille du coupon ne permettait pas de faire des raccords de carreaux. Mais pas grave après tout, c'est juste une toile, donc je ne l'ai même pas lavé le tissu avant de le coudre.

 
Manches retoussées

26 mai 2015

Chemise loose

En lisant de temps en temps quelques blogs/sites mode, j'ai été prise d'une envie de chemise oversize. D'autant plus qu'elles sont souvent présentées glissées sur l'avant dans un jean roulotté à la cheville avec des baskets blanches au pied. Et ça tombe plutôt bien car je porte souvent le duo jeans/converses claires.

Mais mon inspiration "mode" s'arrête là, pour le reste, j'ai fait à ma sauce. J'avais un coupon de coton/lin bleu dans mon stock, très léger sans être transparent. Et en fouillant dans mes patrons, je me suis dit que la chemise 101 de burda 02/2013 ferait l'affaire pour un style "chemise boyfriend" !



En dessous, je porte sur la photo mon top froncé ( bah oui parce qu'en ce moment on est largement en dessous des températures normales de saison !)


15 mai 2015

Spoiler de la semaine prochaîne

Ou comment écrire un article qui ne sert à rien. C'est simplement pour vous dire que dès que mon photographe préféré sera dispo, j'aurais trois projets à vous montrer :

Des chemises ( finies !) : une de Burda et la Granville de Sewaholic



Et la Davie dress :


Bon week end !

Top froncé et pseudoréflexion créative

Pour aujourd'hui, toujours pas de photos de mes dernières cousettes portées ( mon photographe attitré passant ses partiels à la la fac). Du coup, vous aurez droit à des photos sur ceintre. Normalement, les photos portées arrivent la semaine prochaine.

J'avais parlé précédemment ici ( article "plagiat, inspiration et moutonnerie" ) que l'affaire dont on ne doit pas prononcer le nom et qui secoue le monde de la couture en ce moment m'avait fait réfléchir à pas mal de choses, et notamment aux patrons, à l'inspiration etc...

Si vous voulez voir le top cousu et éviter les blablas, sautez le paragraphe suivant.
Sans m'encenscer plus que de raison, je pense que je ne me débrouille pas trop mal en couture, en tous cas suffisamment pour me passer d'explications quand je couds du lekala par exemple, ou pour coudre sereinement une chemise ou un pantalon sans rencontrer de difficultés particulières. Pourtant, je me trouve assez peu productive alors que je ne suis pas particulièrement lente quand je couds. En vérité, je passe la plupart de mon temps alloué à la couture à rechercher des patrons ou à réfléchir à des modifications potentielles à faire sur ceux que je possède déjà. Au final, le temps passe, je ne trouve pas ce que je veux et je ne fais pas grand chose.
Et puis, je me suis souvenue d'une discussion que j'ai eue avec ma grand-mère. Elle m'a racontée que son grand-père ( qui était tailleur pour homme ) lui dessinait des patrons sur des feuilles de journaux, comme ça, sans base de corps, juste avec une règle et un crayon. Ainsi, il lui avait dessiné sur mesure des pantalons, des robes etc... Lui, les patrons, il n'en avait que faire. Malheureusement, il est décédé trop tôt pour avoir eu le temps de transmettre à ma grand-mère son savoir faire. Mais elle a gardé à l'esprit que ça n'était "pas si sorcier que ça".

Du coup, je me suis trouvée un peu quiche à chercher depuis au moins 1 an un patron qui ressemblait à un haut (tout simple !!! ) du commerce que j'avais acheté et qui commençait à être défraichi. Je pense qu'au fond, vu la simplicité du haut en question, c'était de la paresse ou alors la recherche de la facilité. Ou un blocage psychologique... Bref, je pense que mon ancêtre m'aurait regardé en secouant la tête d'un air réprobateur.

Après cette giffle ce constat, je me suis emparée rageusement de ma règle de confection, d'un rouleau de nappe en papier et de mon haut du commerce (très mal cousu d'ailleurs, le tissu étant jeté, et l'encolure du dos qui baille). J'ai dessiné ma base de corps à partir de mes mesures. A partir de la base de corps, j'ai coupé mes empiècements fantaisie, fait les modifications que je souhaitais et à peine vingt minutes plus tard j'avais mon patron. Dix minutes plus tard, le jersey 100% coton bio que j'avais choisi pour tester le patron était coupé. Le haut a été cousu en une heure à peine. C'est un comble pour moi qui souhaitais le coudre depuis si longtemps, d'autant plus que ma garde robe manque cruellement de tops de ce genre.




J'ai voulu que l'encolure soit assez haute et que le haut soit près du corps pour le mettre en dessous de mes gilets portés ouverts, donc j'ai réduit volontairement l'ampleur du buste. Mais je rajouterai un peu d'ampleur pour le prochain car c'est un peu trop moulant pour le porter seul. Je pensais que ce haut ne serait qu'une toile mais au final, le test est validé. Et c'est vrai que ça n'est "pas si sorcier que ça". Bien sûr, je ne parle pas de vêtements plus complexes, ici il ne s'agit que d'un banal top en coton.




 L'empiècement devant est froncé grâce à deux élastiques. L'élastique le long de l'encolure est caché par le biais de finition de l'encolure que j'ai choisi de coudre à l'intérieur au point invisible car j'aime coudre à la main.



 Le bord de l'emmanchure est surjeté, replié et surpiqué. L'ourlet du bas et surjeté, replié et cousu à la double aiguille.


 Je compte bien lui faire des petits frères avec quelques variantes. Je pense patronner une manche aussi, mais en m'aidant cette fois ci de mes livres "devenir modélistes" qui ne sont pas trop mals et qui mériteraient que je les consulte un peu plus en détails.





8 mai 2015

Au jardin

J'ai bien fini la Davie dress, j'ai même cousu une première chemise en attente de boutons et une seconde en cours de montage. Et j'ai même un encours de tricot qui avance bien ( il ne me reste plus qu'une manche à tricoter ).

Mais je n'ai rien à vous montrer pour l'instant. Car voilà le printemps est arrivé et je profite à fond du jardin quand le soleil est là, c'est d'autant plus apréciable que mon lieu de travail est éclairé par lumière artificielle essentiellement.

Voilà, je suis donc atteinte de flemmite aigüe concernant la prise de mes cousettes en photos, mais je me suis dis que je pouvais bien faire un effort pour partager quelques clichés de notre jardin familial (où il y a beaucoup de travail à cette période de l'année d'ailleurs, vive le desherbage !!! ). Eh oui, puisque je me mets à faire des billets d'humeur, me voici en train de vous conter mon 8 mai, entre flannerie au jardin et tarte à la rhubarbe.